L’armée syrienne a une nouvelle fois mis en échec les tentatives des terroristes de pénétrer dans ses positions autour de la zone démilitarisée et a ouvert à nouveau le passage Abou Douhour pour les civils qui souhaitaient se retirer des zones occupées par le Front al-Nosra. Mais ce groupe terroriste qui bénéficie visiblement d'une certaine complicité "turque", convoite désormais la route stratégique Alep-Damas.
Les terroristes dans la zone démilitarisée de la province d’Idlib (nord-ouest de la Syrie) tentent toujours de s’infiltrer dans les positions de l’armée syrienne.
Le quotidien syrien Al-Watan a rapporté que les forces syriennes ont une fois de plus neutralisé les tentatives des terroristes de s’infiltrer sur leurs positions situées dans la province d’Idlib.
Les terroristes avaient l’intention de pénétrer depuis la partie-nord du Hama qui est par ailleurs située dans la zone démilitarisée, de s’infiltrer dans les zones contrôlées par l’armée. Or, les forces armées syriennes ont réussi à neutraliser les agissements des terroristes à Murak, al-Tamanah, al-Janabarah et Hasraya.
Des sources russes ont également annoncé que la réouverture du point de passage avait eu lieu en coordination avec la partie russe et que les civils étaient les bienvenus et qu’ils étaient invités à traverser le passage jusqu’au 2 décembre.
C’est la 7ème fois que l’armée a ouvert le passage, après la récupération début 2018 de la région d’Abou Douhour située dans le Rif sud-est d’Idlib.
L’envoi des terroristes du Front al-Nosra à l’ouest de la province d’Alep
Des éléments terroristes du Front al-Nosra avaient envoyé un grand nombre de leurs troupes aux environs de la ville de Maarat al-Numan et de Dar al-Ezah, dans le Rif-ouest d’Alep.
Ces sources affirment aussi que les éléments d’al-Nosra sont en état d’alerte dans les régions situées aux alentours de la route internationale de Damas-Alep qui traverse aussi la province d’Idlib.
Une source affiliée au groupe terroriste, l’ASL a déclaré que le Front al-Nosra était en train de tenter de prendre le contrôle de cette route internationale pour aller ensuite en direction de Maarat al-Numan dans le sud-est d’Idlib ; à savoir la seule région voisine de la route qui échappe encore au contrôle de ce groupe.
Lors de la rencontre entre les présidents russe et turc à Sotchi, le 17 septembre, il a été annoncé la création d’une zone tampon et démilitarisée de 15 à 20 km en profondeur des lignes de contact entre l’armée syrienne et les individus armés du nord-ouest du pays.
La Turquie qui s’était engagée à faire sortir les terroristes de cette région jusqu’au 15 octobre a failli à son engagement. Les éléments du Front al-Nosra tirent, eux aussi, un maximum de profit du cessez-le-feu et ils ne cessent de violer l’accord de Sotchi. Ils ont même transféré des armes chimiques à d’autres groupes terroristes. C’est avec l’aide des experts français que les terroristes ont rempli les ogives des missiles de produits toxiques et chimiques avant de les envoyer aux groupes terroristes du nord de la Syrie.